Le reste à charge CPF, une contrainte ou une opportunité ?
Inscrite dans la loi de finances 2023, la participation financière des actifs (reste à charge) aux formations suivies grâce au compte personnel de formation (CPF) se concrétisera cette année.
Pour l’heure, il n’y a pas de certitude, ni sur le montant, ni sur les règles, ni sur le timing.
Cependant il existe des hypothèses qui dessinent les contours de ce qui va se passer.
- Montant : Après avoir évoqué un forfait de 50 € puis un montant de 10 %, la dernière piste émise par le journal « les échos » parle d’un forfait de 100 € par action de formation.
- Règles : Un peu plus de certitudes puisqu’on parle depuis plusieurs mois d’une exonération pour les demandeurs d’emplois. Il semble aussi aquis la possibilité d’abonder ce reste à charge CPF par les entreprises.
- Timing : Là encore, il subsiste des doutes même si les choses apparaissent imminentes. « France Info » évoque la date du 1er mai 2024.
Attention, cependant, ce ne sont pour l’heure que des indiscrétions qui n’engagent que les journalistes qui les écrivent. D’ailleurs, en quelques jours, le même journal, au demeurant sérieux et respectable, nous propose parfois des informations évolutives en fonction des indiscrétions.
La stratégie des responsables formation devant cette nouvelle donne
Vous l’avez compris, la formation professionnelle aborde une phase stratégique dans ses différents modèles de financement. Les responsables formation vont avoir plusieurs hypothèses de travail. Voici les principales :
- Financer des formations via leurs financements propres
- Financer des formations en mixant financements propres et financements Opco (pour les moins de 50)
- Financer des formations en abondant le CPF des collaborateurs
Toutes ces hypothèses vont pouvoir aussi se mixer. Elles doivent permettre aux responsables formation de former toujours mieux leurs collaborateurs. N’oublions pas que la loi de 2015 sur la liberté de choisir son avenir professionnel attribue, notamment, la responsabilité aux entreprises, de maintenir les collaborateurs dans l’employabilité. C’est ainsi que toutes les entreprises doivent par exemple proposer un entretien professionnel au moins tous les 2 ans et former leurs collaborateurs.
Le reste à charge CPF, une contrainte ou une opportunité ?
C’est difficile de se prononcer car nous n’avons pas encore de recul. D’autre part, l’énergie que nous pourrions passer à nous interroger sur ce débat en vaut-elle la peine? On peut cependant faire le pari que, comme souvent, nous avons la capacité, en fonction de nos choix ,d’influencer quelque peu le cours du jeu.
Nous avons chez Formatic Centre une certitude. Nous allons continuer à mettre notre plus belle énergie pour vous accompagner dans l’ensemble de vos projets. D’abord parce que c’est notre mission et une nécéssité économique, mais aussi parce que c’est dans notre adrénaline. N’hésitez donc pas à nous contacter, nous vous guiderons avec enthousiasme.
Il s’offre à vous une autre hypothèse que nous n’avons pas évoquée. Elle est quelque peu opportuniste, mais aussi assez pragmatique. Si vous avez, ou si vos collaborateurs, ont des projets de formation prévus en financement CPF, c’est de les faire dès maintenant pour économiser le reste à charge CPF .