Le management est un domaine de réflexion sans fin. La motivation est un des sujets phares de ce thème et je vous propose, aujourd’hui, une réflexion sur ce sujet passionnant. La question du jour est autour du management positif et/ou négatif. L’idée de ces quelques lignes est de vous proposer un peu de matière pour réfléchir à vos pratiques et les optimiser.
Tout d’abord, prenons le temps de définir ces 2 approches managériales
Le management négatif
En préambule, il convient de préciser que le terme n’est pas forcément adapté. Je souhaite distinguer le management négatif et le management agressif. On peut tout à fait être adepte du management « négatif » et être charmant.
Le management « négatif » correspond à une approche d’exigence permanente. La pratique managériale consiste alors à insister énormément sur les difficultés et à mettre en permanence le doigt sur les fragilités du collaborateur. Ainsi on passera 80 % du temps en réunion et entretien, à parler des problèmes, des difficultés. La pression managériale sera forte et la reconnaissance minime pour éviter que le collaborateur se repose sur ses lauriers. Si on s’autorise un parallèle avec l’éducation, on trouvera là, des parents qui, au retour d’une réunion parents profs, débriefent prioritairement des matières où l’adolescent à en dessous de la moyenne.
Le management positif
Le management « positif » s’inscrit, à l’inverse, dans une approche par la réussite. On va, cette fois, insister sur les réussites et les succès. Le manager a l’enthousiasme facile et félicite systématiquement ses collaborateurs. On fait rapidement l’impasse sur les erreurs pour, au contraire, exacerber les forces. Ainsi, on prend le temps de se faire raconter un rendez-vous réussi ou de se faire expliquer la résolution d’une panne. On valorise la bonne note en sport ou en français plutôt que de se lamenter sur l’échec en maths.
Quel est l’impact de ces choix managériaux ?
Indéniablement, le choix n’est pas anecdotique. En effet, le propos managérial et/ou pédagogique, influence directement la motivation de l’acteur. Ce n’est, bien sûr, pas le seul ingrédient pour nourrir la motivation du collaborateur. Cependant cela agit comme un carburant. Selon que vous allez mettre ou pas de l’essence dans votre véhicule, il avancera ou pas. De la même façon, selon votre véhicule, attention à mettre le bon carburant !
Pourquoi, chez Formatic Centre, avons-nous fait le choix d’un management positif.
Pendant longtemps, on a associé la recherche d’exigence de haut niveau avec l’obligation d’un management « négatif ». De nombreuses illustrations cautionnent ce choix : Le sport de haut niveau, les études supérieures de très haut niveau, les corps d’armées élitistes… Ainsi fort du constat, que pour atteindre ce très haut niveau, il n’y avait pas d’alternative autre qu’une forme de dureté, on appliquait allègrement ce concept à toute les situations.
Et puis, progressivement, les méthodes ont évolué et on a commencé à rencontrer des entraîneurs, instructeurs, enseignants, managers au plus haut niveau, qui avaient des approches différentes. La différence se faisait essentiellement sur la recherche de la confiance. On a abordé la motivation avec cette recherche de développer la relation de confiance : Confiance en soi et confiance en l’autre. L’idée est apparue, qu’un des carburants essentiels pour entreprendre est d’avoir Confiance en soi et ce, même au plus haut niveau. Forcément cela rebat les cartes. Si on met du carburant négatif on fragilise la confiance et à l’inverse si on met du carburant positif on la renforce
Venez en débattre dans nos formations Management
Cette thématique est passionnante et mérite que l’on s’accorde du temps pour y réfléchir. Vous avez compris que j’étais adepte du management positif. Cependant, je crois, aujourd’hui, qu’il ne faut pas opposer ces 2 approches. Il convient, par contre, à chaque manager de bien choisir sa signature .