Par l’intermédiaire de notre réseau national Aginius, nous sommes partenaires du siteTop Formation. Comme tous les ans, ils viennent de publier le baromètre de la formation et comme toujours c’est un excellent article; Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous les principaux éléments. Je vous invite ensuite vivement à consulter l’intégralité du propos sur le site de Top formation.
L’évolution des rôles
Depuis plusieurs années, les mesures successives qui transforment le paysage de la formation visent notamment à replacer l’employé au cœur de la gestion de sa propre carrière, à le rendre acteur de son développement professionnel. Les plus récentes évolutions entrent d’ailleurs dans le cadre de la « Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel ». Cette réforme nous oblige à repenser la formation, car elle vise à impliquer toujours plus le salarié dans le choix.
Les freins à lever
Si, dans les faits, la réforme est censée simplifier le paysage de la formation, il est généralement admis que 2019 sera une année de transition. Les responsables formation se trouvent dans l’attente de décrets et précisions, incertains de ce qui les attend.
Les formations qui tirent leur épingle du jeu.
Dans ce contexte mouvant, les entreprises hésitent à se lancer dans des prévisions. La plupart annoncent simplement leur intention de diminuer leur budget formation (29 %) ou du moins de ne pas l’augmenter (52 %). Cela signifie que le nombre d’actions de formation devrait rester stable, voire diminuer. À l’heure actuelle, seules 15 % des entreprises consacrent plus de 1 000 euros par salarié pour la formation, la moyenne se situant plutôt entre 400 et 500 euros (12 %) ou entre 501 et 600 euros (13 %).
Que retenir de cette enquête de Top formation ?
« La réforme va compliquer notre activité tant que tous les décrets ne seront pas publiés. Il nous faudra au moins six mois pour bien nous approprier les différentes modifications qui seront faites. Nous nous apercevrons peut-être des bénéfices sur le long terme. Pour l’instant, cela complique notre recueil des besoins de formation et l’utilisation des bons dispositifs. » En résumé : les entreprises espèrent le meilleur tout en s’attendant au pire.
Le marché de la formation risque donc de tourner au ralenti au moins pour quelques temps, mais devrait repartir de plus belle une fois que les nouveautés auront été assimilées. En attendant, les organismes
de formation peuvent aider les entreprises à y voir plus clair. De leur côté, les entreprises doivent s’organiser en interne afin de rationaliser les processus et d’accompagner leurs collaborateurs dans l’analyse de leurs besoins et la définition de leur trajectoire professionnelle.
Chez Formatic Centre, nous travaillons depuis plusieurs mois sur cette réforme. Nous sommes prêt à vous accompagner pour vous conseiller toujours mieux. N’hésitez pas à prendre contact avec nous. En attendant prenez le temps de surfer sur nos offres